Fév 10

Une nouvelle reconnaissance de la qualité de la recherche en région dans le domaine des matériaux

safe_imageLes reconnaissances de l’excellence de la recherche régionale se multiplient mois après mois . Après les beaux résultats dans le domaine de la santé et de la biologie, pour les maladies cardiaques , la maladie d’Alzeihmer ou la nutrition , C’est maintenant la physique des matériaux qui vient d’être récompensée au Madrillet à travers le Groupe de Physique des Matériaux .

Mme. Angela Vella (Maitre de Conférences au Groupe de Physique des Matériaux, laboratoire CNRS – Université et INSA Rouen) vient d’être récompensée de la médaille de bronze de l’Institut de Physique du CNRS.

La Médaille de bronze récompense le travail d’un chercheur, qui fait de lui un spécialiste de talent dans son domaine. Cette récompense représente un encouragement du CNRS à poursuivre des recherches bien engagées et déjà fécondes.

Spécialiste de la technique de la Sonde Atomique Tomographique et de la physique de l’interaction entre un faisceau laser et la matière, Mme Vella contribue au développement de cette technique (commercialisée dans le monde par une entreprise Française CAMECA) pour l’analyse, entre autres, de matériaux complexes liés à la nanoélectronique, à la photonique (solaire, éclairage basse consommation (LED)), au stockage ou traitement de l’information (puits quantiques).

Elle travaille également aux futurs développements de cette technique et aux nouveaux concepts de la prochaine génération d’instrument.

C’est une physicienne brillante et qui fait honneur et perpétue la grande école de l’instrumentation scientifique Française comme le GPM aime à la développer et qui fait rayonner la recherche en Haute Normandie.

Angela Vella, 39 ans, est italienne; elle a obtenue sa thèse en 2002 en physique sur un sujet d’optique non linéaire à l’université de Naples ’Federico II’.

Elle a été recrutée comme Maître de conférences en 2005 au GPM, ou à été invente la sonde tomographique à Laser femto seconde, pour étudier et comprendre les phénomènes complexes d’interaction Laser-Matière sous très haut champ électrique et appliquer les résultats à l’optimisation et au développement de la sonde laser pour l’étude à l’échelle atomique des semi-conducteurs.

Dix ans après elle est co-responsable de l’équipe d’instrumentation scientifique du GPM au Madrillet. Elle a publié une quarantaine d’articles qui font date dans la communauté. Elle est également co-porteuse d’un brevet.

Elle a soutenu son Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) en 2012, sous le titre : ‘Etude de l’interaction laser-matière en régime ultra-bref sous champ électrique intense : application à la sonde atomique’.

La région soutient fortement ce laboratoire en ayant co finance il y a quelques temps, un nouveau microscope électronique à transmission (MET), ou en finançant le projet Genesis pour 6,4 millions, mais chaque année aussi, à travers de nouvelles allocations doctorales ou le GRR “énergie, électronique, matériaux”.

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