RÉSISTANCE(S) dans LA VALLÉE DU CAILLY : ENTRE HISTOIRE ET MÉMOIRE (1940-1944)

resistancesAlors que nous nous apprêtons à commémorer le 70éme anniversaire de l’armistice de 1945, ALAIN ALEXANDRE  et STÉPHAN CAUCHOIS publient un livre passionnant sur l’histoire de la vallée du Cailly : « RÉSISTANCE(S) : ROUEN, SA RÉGION, LA VALLÉE DU CAILLY ENTRE HISTOIRE ET MÉMOIRE (1940-1944) ».  (Editions L’écho des vagues)

Sous l’Occupation, des hommes et des femmes ont refusé la défaite, l’occupation militaire et idéologique de notre pays, ont combattu la collaboration policière et administrative des autorités françaises et sont devenus, de par leur engagement, des «­hors-la-loi­».

Ils, et elles, ont résisté. Ils étaient ouvriers, employés, enseignants, étudiants, médecins, prêtres… Le plus souvent jeunes, ils appartenaient à des mouvements et réseaux différents. Mais toutes et tous subirent la répression. Ils furent dénoncés, poursuivis, traqués et arrêtés par les polices allemande et française.

 Ils furent interrogés au siège de la police allemande à Rouen, incarcérés et torturés dans les sous-sols du Palais de justice ou dans les cellules de la prison Bonne-Nouvelle. Ils furent jugés par des tribunaux français et allemands. Ils furent enfin internés, fusillés ou déportés.

Malgré la diversité des motivations et des actions, la résistance – les résistances, devrait-on écrire – à l’occupation, à l’oppression et à la collaboration présente une unité profonde. Elle a été un grand moment de la conscience de femmes et d’hommes qui ont lutté et combattu pour le retour aux valeurs démocratiques et républicaines et, à partir de 1943, pour l’application du programme du Conseil national de la Résistance.

Toutes les grandes tendances de la Résistance intérieure ont été représentées sur ce petit territoire, un véritable microcosme.” Stéphane Cauchois, par ailleurs professeur des écoles à Montville, s’est chargé des recherches, une énorme somme de travail. Alain Alexandre, historien et ancien professeur au collège Eugène Noël, est parti de ses rencontres lorsqu’il préparait ses élèves au concours national de la résistance et de la déportation.

 “Cet ouvrage est aussi préfacé par Paul Le Goupil, ancien responsable départemental du FPJ, arrêté le 13 octobre 1943 avec l’abbé Kerebel au petit presbytère de Monville (sans t à l’époque)”. L’un est revenu, l’autre pas.

La Résistance dans la vallée du Cailly ce sont des chapitres sur la Résistance communiste (FNLIF, FPJ, FTPF), gaulliste (BOA et réseau Marathon), syndicale et socialiste (Libération-Nord), d’obédience giraudiste (ORA) ou britannique (SOE, Hamlet Buckmaster).

 Un chapitre est consacré aux bombardements alliés qui ont plus durement éprouvé Déville-Lès-Rouen.  Mais  nous retrouvons, en particulier grâce aux documents de Philippe Ruc, le réseau «Buckmaster Hamlet » et ces nombreux résistants  qui ont donné leur nom à plusieurs rues : G. et Th. Delbos, J. Richard, R. Schlaich; R. Gallard, L. Tessel et les déportés politiques : F. Thiault, R. Bonnifet !

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