Deux études permettent de mesurer l’évolution des phénomènes de pauvreté ?
La DREES vient de publier une enquête barométrique sur les phénomènes de pauvreté et d’exclusion sociale émergents grâce à un système de veille mis en place depuis 2010.
Pendant trois ans, environ 2 000 structures œuvrant dans le domaine social auprès de diverses populations ont ainsi été interrogées tous les six mois sur l’évolution de la fréquentation ou l’émergence de certains publics.
À chaque vague d’enquête, environ un acteur de terrain sur deux déclare observer une hausse de fréquentation pour une partie de son public habituel au cours des 6 derniers mois contre un sur cinq qui observe une baisse. Dans la plupart des cas, les hausses sont considérées comme durables. Il s’agit principalement de personnes au chômage, de jeunes de moins de 25 ans, de personnes en difficulté financière, ou encore de populations étrangères.
Les résultats obtenus illustrent aussi dans l’ensemble ce qui semble être observe par d’autres études, ou organismes
d’aides : la pauvreté augmente significativement, s’intensifiant, mais elle n’atteint pas de populations nouvelles ou spécifiques.
Pour les personnes déjà en situation de précarité, la possibilité d’en sortir semble davantage s’éloigner.
Réalisée depuis 2009, l’enquête de l’UNCAS quant à elle, témoigne elle aussi, de la persistance de plusieurs tendances lourdes relatives à l’évolution des phénomènes de pauvreté et de précarité tels qu’ils sont perçus par les CCAS/CIAS. Ainsi, la part de CCAS ressentant une augmentation des demandes d’aides dépasse, pour la sixième année consécutive, les deux-tiers.
En outre, les difficultés quotidiennes rencontrées par les ménages restent le principal motif de sollicitation financière évoqué, avec en tête la difficulté à payer ses factures d’énergie, suivie par les loyers (de manière plus marquée dans les villes de plus de 30 000 habitants). Les difficultés d’accès aux services municipaux sont également pointées ainsi que les signes d’une baisse de la fréquentation de ces équipements (cantine, centre de loisirs, périscolaire, etc.). La tendance des ménages en difficulté à renoncer aux soins est évoquée par 41 % des répondants, et plus généralement, 44 % des CCAS/CIAS disent observer des phénomènes de non-recours aux droits sociaux sur leur territoire. Familles monoparentales et personnes âgées dans les grandes villes restent les publics dont les demandes d’aides augmentent le plus.
1 Commentaire
c est insuportable gaz eau edf loyer on peut plus s en sortir ???mon fils 16ans passe brevet la caf me verse que 100 soutien familial pour lui moi je suis a linvaliditee 2 chiruregies seins il me faut payer transport commun car pas demandeur d emploi ni rsa car mon invaliditee est juste au dessus rsa pas de prime noel etc reserver au rsa et fin droit chomage le pire je mendettes avec des prelevements rejetee par ma poste 1 prelevement impaye 11 00 euros et frais par les creanciees des mois j accumul 10 a 12 factures rejetes car certains les representes j ai eut des factures d eau exagerees fuite de tuyaux pas visibles dans les murs heureusement a ce moment la j etait a jour dans mon assurance maison car du 5 eme j ai bien imbibee les murs de ma voisine habitat c est arrangez avec les assurances ,?enfin on me dit il y a pire pour me consoler ?on doit vivre avec des dettes et surtout toutes cest penalitees qui pouraient regler des factures tel etc voila en resume ma situation jamais aussi bas c est grave moralement sincerement