J’assisterai cette semaine au comité directeur national de l’Association des Maires de France (AMF), ou je viens d’être nommé.
C’est un nouvel engagement au service des communes, qui est pour moi l’échelon de base de notre démocratie et de notre République.
L’intercommunalité est indispensable pour porter des projets qu’une commune seule ne pourrait réaliser ; elle doit être partagée et non imposée, construite à partir des réalités du territoire et non à partir d’un modèle unique !
La fusion des communes est sans doute souhaitable, surtout pour les plus petites, à partir, là encore d’un projet partagé et non imposé.
Nos communes sont des espaces de proximité, des points de repère pour nos concitoyens parfois perdus dans les maquis administratifs, des espaces de solidarité pour toutes les générations, des vecteurs de services.
Cessons cette course aux grandes organisations qui nous a fait passer en quelques années du « Small is beautiful » au « Big is beautiful ». Non la grande taille des organisations n’est pas toujours la plus efficace en termes de coûts, en termes de proximité, en termes de réactivité, en termes d’innovation, en termes de démocratie….
A la logique de fusion, il faut plutôt une logique de mise en réseau.
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