Ces trois dates représentent des commémorations, des moments de mémoire, mais pas seulement ! Ce sont aussi des moments au cœur de l’actualité.
8 mai : c’est le 8 mai 1945 que les alliés obtiennent la capitulation de l’ennemi nazie à Berlin . Treblinka, Mauthausen, Dachau, Auschwitz sont des noms éternellement liés à l’histoire des victimes, à l’histoire européenne, à notre histoire, des lieux qui Symbolisent cette barbarie que l’on voudrait du passé.
Mais les odieux attentats du Bataclan, de Bruxelles, de Madrid, de Copenhague ou plus loin au Mali, au Nigéria, au Pakistan… nous rappellent que la lutte contre la barbarie reste, hélas d’une actualité totale.
9 mai : Le 9 mai est la Journée de l’Europe, car elle célèbre la déclaration prononcée le 9 mai 1950 par Robert Schuman. Ce jour-là, cinq ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le ministre français des Affaires étrangères, Robert Schuman, lance l’appel fondateur de la construction européenne. Lors du Conseil européen de Milan en 1985, les chefs d’État et de gouvernement ont décidé d’instaurer le 9 mai comme « Journée de l’Europe ».
Mais lorsqu’on voit le Repli nationaliste des Etats, l’ illusoire rempart devant les agressions d’une économie mondialisée, l’invraisemblable théâtre britannique qui veut être à la fois dedans et dehors, les multinationales « hors impôts» , l’incapacité à unir ses efforts contre le terrorisme ou pour l’accueil des réfugiés,…. La liste est longue des objets de doute sur l’Europe que nous voulons
10 mai : C’est le 30 janvier 2006 que la date du 10 mai est retenue pour la commémoration en France métropolitaine de l’abolition de l’esclavage. L’abolition de l’esclavage est un long combat qui s’identifie à celui de la République en France.
Mais l’esclavage moderne prend de nombreuses formes, mais la plupart de ses victimes sont contraintes de travailler dans l’ombre. Ceux qui contrôlent les esclaves d’aujourd’hui – les hommes contraints de travailler sur les bateaux de pêche thaïs, les domestiques prises au piège dans les villas de leurs employeurs saoudiens, les enfants qu’on oblige à mendier au Sénégal ou à travailler dans des mines, les travailleurs asservis pour dettes en Inde, ou les travailleuses sexuelles victimes de la traite vers l’Occident – fuient en général la publicité.
L’État islamique autoproclamé fait exception à cette règle. Tout comme l’organisation ignore l’interdiction mondiale qui pèse sur les exécutions sommaires, et s’y livre souvent avec une cruauté indicible, elle revendique l’asservissement sexuel des femmes et des jeunes filles non musulmanes .et organise un système de viol et de violence sexuelle, d’esclavage sexuel et de mariage forcé
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