En 2014, 60 % des autoentrepreneurs immatriculés au premier semestre démarrent effectivement une activité économique avant la fin de l’année ; ils se lancent principalement dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques (19 %), le commerce (16 %) ou la construction (13 %), selon une récente note de l’INSEE.
Parmi ces autoentrepreneurs qui ont concrétisé leur projet, 54 % en font leur activité principale. La part des femmes est en hausse par rapport à la génération 2010, comme pour les créateurs d’entreprises individuelles classiques.
L’âge, l’expérience ou le diplôme favorisent le démarrage, mais plus souvent dans l’optique d’une activité de complément.
Les autoentrepreneurs de 2014 sont principalement des chômeurs ou des salariés du privé. Les premiers visent d’abord à assurer leur propre emploi alors que les seconds recherchent plutôt un complément de revenu.
Les projets sont généralement modestes, la moitié des autoentrepreneurs n’ayant rien investi à leur immatriculation. Par rapport à 2010, ils montent plus fréquemment leur projet seul, ainsi que les autres créateurs d’entreprises individuelles de la même génération. En 2014, ils bénéficient cependant plus souvent d’aides publiques qu’en 2010. Leur clientèle reste globalement locale et peu nombreuse. Six autoentrepreneurs sur dix n’ont pas de site internet dédié à l’entreprise et n’utilisent pas les réseaux sociaux.
Au Sommaire :
En 2014, un créateur sur deux est un auto-entrepreneur
Six auto-entrepreneurs sur dix démarrent leur activité dans l’année
54 % des auto-entrepreneurs qui démarrent en font leur activité principale
Un régime qui se féminise progressivement
L’âge, l’expérience et le diplôme favorisent le démarrage, plutôt en activité de complément
Surtout des chômeurs et des salariés du privé
Un investissement initial faible, voire nul
Une majorité d’auto-entrepreneurs montent seuls leur projet
Des projets plus souvent aidés qu’en 2010
Une clientèle essentiellement locale
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