Mai 24

26 mai , élections européennes, mais on vote aussi, pour le parlement en Belgique et pour le Président en Lituanie

Deux pays voteront dimanche, outre pour élire leurs députés européens, pour élire leur parlement national en Belgique, pour élire leur président en Lituanie.

En Belgique, le gouvernement gère les affaires courantes depuis la fin de l’année 2018, comme le rappelle une note de la Fondation Schuman. Le 8 décembre dernier, la Nouvelle alliance flamande (N-VA) a en effet quitté la coalition gouvernementale pour protester contre la signature par le gouvernement du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, texte adopté en décembre à Marrakech.

Le lendemain, le Premier ministre Charles Michel (Mouvement réformateur, MR) a formé un gouvernement minoritaire qui a démissionné le 18 du même mois sous la menace d’une motion de défiance soutenue par le Parti socialiste (PS), le Parti socialiste flamand (SP.A) et Ecolo.

Le 21 décembre, le roi Philippe a donc chargé Charles Michel de gérer les affaires courantes jusqu’aux prochaines élections parlementaires qui seront organisées le même jour que le scrutin européen et les élections régionales, soit le 26 mai prochain.

Rappelons que le vote est obligatoire en Belgique. Par ailleurs, le royaume compte trois régions (Flandre, Wallonie et Bruxelles-capitale), trois communautés linguistiques (francophone, néerlandophone et germanophone) et deux commissions communautaires. En 1993, l’article 1er de la Constitution stipule que la Belgique cesse d’être un Etat unitaire.

 Comme les autres pays européens, la Belgique voit ses partis traditionnels perdre des voix au fil des scrutins au profit des partis populistes, et les écologistes ont le vent en poupe. Dans l’actuelle Chambre des représentants,13 partis sont représentés dont la Nouvelle alliance flamande (N-VA), parti nationaliste flamand qui compte 33 députés ; le Parti socialiste (PS), dirigé par Elio di Rupo, possède 23 sièges ; le Mouvement réformateur (MR), parti libéral du Premier ministre sortant Charles Michel, compte 20 députés ;

En Lituanie, après le premier tour de l’élection présidentielle, dimanche 12 mai, l’économiste indépendant Gitanas Nauseda, un « ex-banquier novice en politique » qui a rassemblé 31,07 % des voix, affrontera sa rivale conservatrice Ingrida Simonyte arrivée tout juste derrière lui avec 29,46 % des voix. Arrivé en troisième position, avec 20,72 % des voix, le Premier ministre a, quant à lui, annoncé sa démission. Au cœur de la campagne : la fracture entre les riches et les pauvres, très marquée dans le pays, est au cœur de la campagne

Les neuf candidats présents au premier tour étaient tous des « partisans convaincus de l’Union européenne et de l’OTAN, considérés comme une assurance contre le grand voisin russe »

La Fondation Schuman fait le point ici sur ces élections

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