2019 a été la deuxième année la plus chaude dans le monde

Le Service Copernicus concernant le changement climatique (C3S) aide la société en fournissant des informations faisant foi sur le climat passé, présent et futur en Europe et dans le reste du monde.

Le service C3S est l’un des six services d’informations thématiques fournis par le programme d’observation de la terre Copernicus de l’Union européenne. Copernicus est un programme opérationnel reposant sur des infrastructures de recherche existantes et sur les connaissances disponibles en Europe et ailleurs. Le service C3S repose sur la recherche climatique au sein du Programme mondial de recherche sur le climat (PMRC) et répond aux besoins de l’utilisateur définis par le Système mondial d’observation du climat (SMOC). Le service C3S fournit une ressource importante au Cadre mondial pour les services climatologiques (GFCS)

Selon lui, les cinq dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées,    et 2019 a été la deuxième année la plus chaude dans le monde, devant 2014, 2015 et 2018, concluant une décennie record, alors que l’Australie brûle et que les événements météo extrêmes se multiplient.

 L’année écoulée se classe deuxième, à seulement 0,04 °C derrière 2016, qui reste l’année la plus chaude, mais marquée par un épisode El Niño particulièrement intense.

Au-delà d’une année prise individuellement, Copernicus confirme que les cinq de l’ère préindustrielle. Et la décennie 2010-2019 a également été la plus chaude depuis le début des mesures.

En raison des émissions de gaz à effet de serre générées par les activités humaines, la planète a déjà gagné au moins 1 °C par rapport à l’ère préindustrielle, entraînant des impacts dévastateurs à travers le globe.

 Les températures ont également été particulièrement élevées en Alaska et dans de grandes parties de l’Arctique.

Au rythme actuel, la planète pourrait gagner jusqu’à 4 à 5 °C d’ici à la fin du siècle.

L’accord de Paris de 2015 vise à limiter ce réchauffement à 2 °C, voire 1,5 °C, mais même si les quelque 200 pays signataires respectent leurs engagements de réduction de gaz à effet de serre, le réchauffement pourrait dépasser les 3 °C. Les scientifiques ont déjà montré que chaque demi-degré supplémentaire augmente l’intensité et la fréquence des canicules, tempêtes, sécheresses et inondations.

Copernicus souligne  que la concentration de CO2 dans l’atmosphère a continué d’augmenter au cours de ces dernières années, y compris en 2019.

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