Après Copenhague, première présidence à deux têtes pour le Conseil de l’Union européenne : un enjeu réel!

En ce début janvier, l'Espagne a remplacé la Suède à la tête du Conseil de l'Union européenne. Particularité notable pour cette nouvelle présidence: avec l'adoption du traité de Lisbonne, l'Union Européenne dispose d'un exécutif bicéphale, soit un président permanent en la personne d'Herman Van Rompuy, et le chef du gouvernement du pays assurant la présidence tournante, José Luis Rodriguez Zapatero.

Ce dispositif, sans précédent dans l'UE, nécessitera une période d'adaptation qui permettra de définir le rôle de chacun, sachant que les questions de politiques étrangères sont censées revenir au nouveau Haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Catherine Ashton. Le défi sera donc de faire parler l'UE d'une seule voix et d'éviter la cacophonie au sein de l'exécutif!

Le récent sommet de Copenhague nous a montré qu'il y avait encore du chemin à parcourir. « A Copenhague, nous n’étions pas aux négociations de l’accord final, nous n’avons pas été entendus. C’est dur de se réveiller ainsi » a déclaré après Guy Verhofstadt. Et d’ajouter « Pour l’Europe, Copenhague est un sérieux avertissement.. Copenhague est le signal qui indique que l’Union européenne doit devenir une union politique, une fédération politique. Les Etats membres de l’Union européenne n’ont finalement pas le choix : soit ils font entendre leur voix via l’Europe, soit on ne les entendra plus. La leçon de Copenhague ne peut pas être plus claire. »

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