Chaque jour, en moyenne, nous consacrons, selon une note de l’INSEE plus de 3 heures à des tâches domestiques (cuisine, ménage, courses, soins aux enfants, etc.). Ce faisant, nous produisons des services dont nos proches et nous-mêmes pouvons profiter.
Mais ces services ne sont pas comptabilisés dans le produit intérieur brut (PIB), alors qu’ils le seraient si nous les achetions, sous la forme par exemple d’heures de ménage. J'ai déjà évoqué ici cette limite du PIB a bien rendre compte de l'activité et de la richesse produite. Dans une optique de mesure élargie des niveaux de vie, il importe de connaître la valeur de cette production.
Selon les activités que l’on retient comme productives, le temps consacré à la production domestique sur une année en France représente une à deux fois le temps de travail rémunéré. Avec des choix intermédiaires de champ et de valorisation, cette production est évaluée à 33 % du PIB. Ce travail est majoritairement réalisé par les femmes (64 % des heures de travail domestique).
Sommaire • Le travail domestique augmente le niveau de vie des ménages • Le « halo » du travail domestique • Pour les mères en couple, une semaine de 34 heures de travail domestique • Une à deux fois le temps de travail rémunéré • 33 % du PIB selon une valorisation intermédiaire • Un enjeu pour les comparaisons internationales
Encadré • Définition du travail domestique : critères admis et points en suspens
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