La gauche et le Parti Socialiste, à un tournant ?

Iam-de-gaucheFace aux difficultés que rencontre le gouvernement, je vous soumets un point de vue, trop marginal peut être ( ?) , paru chez Télos, sur la politique de la gauche en France. Le nécessaire compromis social démocrate qu’il appelle, se fonde sur l’idée simple selon laquelle pour redistribuer, il faut d’abord produire et que seule l’entreprise, privée pour l’essentiel, peut le faire. Le rapport à l’entreprise ne doit pas être un rapport entre adversaires, mais un rapport de compromis positif. Mais pour certains la parenthèse de 1983 ne s’est elle pas refermée ?

La culture d’opposition développée depuis 10 ans, les non choix faits sur le fond (voir certains discours sur le protectionnisme, la dépense publique…), les virages permanents dans les orientations,… qui président encore trop aux orientations du Parti Socialiste, rendent maintenant au pouvoir, les choix difficiles. Le choix européen de François Hollande a été courageux : les débats sur la compétitivité, les votes négatifs du Front de gauche sur les budgets…obligent pourtant maintenant à des choix clairs.

Ce n’est pas l’absence de lucidité ou de courage qui manquent au Président de la République, mais un Parti Socialiste, en phase profonde avec les choix qu’il fait, qui le dit et qui le manifeste!

Partagez cet article :

1 Commentaire

    • Yves Guermond sur novembre 7, 2012 à 11:31 am
    • Répondre

    Les choses ne sont pas compliquées : la ligne de partage exacte entre la droite et la gauche réside dans le rôle de l’Etat. C’est aussi le clivage entre le “libéralisme” et le “néo-libéralisme”. Ce n’est pas nouveau depuis la célèbre phrase de Lacordaire. Lorsqu’on est du côté de ceux qui n’ont pas le pouvoir économique, on n’a que l’Etat comme recours. Cela ne veut pas dire qu’on rejette l’entreprise privée, mais on en contrôle le rôle.Cela veut dire aussi qu’on ne voit pas, comme cela a été la mode depuis une quinzaine d’années, la “libéralisation” et “les privatisations” comme une solution de tous les problèmes. A force d’affaiblir l’Etat, on ne lui laisse plus que la sécurité sociale et le rôle de pompier de service.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.