Ce jeudi 12 mai 2016, dans la matinée, une manifestation s’est organisée devant l’Hôtel de Ville de Déville. Voici le communiqué que j’ai publié en tant que Maire de la commune :
“Je ne peux pas croire que les « voyous » qui ont tagué, dégradé la Mairie de Déville et ses abords, l’aient fait au nom des salariés, même si quelques drapeaux de la CGT, FO, Sud flottaient parmi les manifestants.
Le droit de manifestation (mais pourquoi la Mairie ?) est normal. Le droit de prendre « en otage » des salariés de la Mairie, de dégrader les locaux des services publics n’est pas le droit syndical.
Je respecte ceux qui contestent la loi travail mais je condamne avec la plus grande fermeté ces dégradations pour lesquelles les contribuables Dévillois auront à payer les réparations.”
Dominique Gambier
Maire de Déville lès Rouen
1 Commentaire
Je ne cautionne ni la violence, ni les agressions, ni la casse. J’aurais tendance à soutenir la loi travail. Mon coeur penche à gauche.
Cela fait 4 ans que les différents gouvernements, dont les membres sont membres du PS pour la plupart, cassent la démocratie, renient leurs promesses, violentent les plus pauvres, saccagent la vie de beaucoup, agressent les citoyens.
Dès lors, il ne faut pas s’étonner, même si ce n’est guère intelligent, de voir les symboles, les représentations du PS cassées.
9a brûle, ça flambe comme rarement. Vos collègues qui ont le pouvoir ne s’en rendent pas compte. Certains de votre parti en ont surement conscience, mais sont bien trop attachés à leur mandat pour réagir.
La France a connu des révolutions politiques, toutes ont été violentes. Si vous continuez à ne pas réagir, celle qui se prépare sera comme celles du passé.
Pleurez sur vos bâtiments, sur vos meubles, entraînez-vous à verser des larmes. Il y a eu des blessés graves : perdre un oeil, ce n’est pas rien, un policier qui se prends un pavé dans la tête non plus. Mais on est sur le chemin : il y aura des morts.
Pendant ce temps votre représentant est en campagne. Ca va mieux. Il tente de nous arroser de cadeaux. Chouette. Il a juste oublié ce pour quoi il avait été élu : faire en sorte que nous vivions ensemble, et pas les uns contre les autres.