L’actualité à travers l’automatisation des caisses dans les supermarchés pose la question de l’impact de l’automatisation sur l’emploi
C’est un problème ancien que j’avais personnellement aborde dans un article que j’avais écrit pour la revue La Recherche en .1986!!
Vous pouvez le télécharger ici : les nouvelles technologies accroissent elles le chomage:
J’évoquais par exemple les 20000 porteurs d’eau qui ont disparu à Paris lorsqu’ont été installées les canalisations d’eau courante : imagine t on de revenir en arrière aujourd’hui ?
Les “dégâts du progrès” ne sont pas simples à analyser et les conséquences sur l’emploi sont complexes comme je le développe dans cet article
Ce phénomène inéluctable du progrès technique , s’accompagne de nouveaux emplois : il ne marque pas comme le dit Benoit Hamon de façon trop assurée, la fin du travail !
La difficulté est que le passage d’un emploi à un autre ne s’opère ni dans le même temps ni dans le même espace.
Deux questions sont essentielles à ce sujet :
- d’une part la transition n’est pas géré par une “main invisible ” : elle dépend du contexte économique et de la dynamique de la croissance , mais aussi de la capacité de l’action publique à organiser ces transitions professionnelles , de la négociation sociale pour la porter
- D’autre part cette transition suppose un gros effort dans le domaine de la formation pour permettre de passer d’un emploi à un autre , car c’est toujours un changement de qualification .
Un débat ancien mais toujours actuel ou la technique n’est pas en soi, le sujet !
1 Commentaire
J’ai entendu récemment des commentateurs libéraux (à vrai dire ultra-majoritaires dans les média) prôner simultanément la création d’emplois par la baisse drastique des charges salariales et l’augmentation du nombre de robots (pour rattraper l’Allemagne). Le pin’s de de Gattaz fils sur le million d’emplois ayant fait long feu, il est effectivement plus responsable d’envisager une prise en charge volontariste du saut qualitatif de formation nécessité par la requalification nécessaire des personnes occupant les emplois ainsi supprimés, sans certitude sur le temps de latence et le pourcentage de réemploi qui, comme vous le précisez, ne s’effectue pas dans le même temps.
La face cachée de l’exemple allemand trop souvent cité en exemple, c’est la création d’une classe de travailleurs pauvres : il fut un temps, lointain, où le cinéma italien faisait rire des déboires de travailleurs transalpins obligés d’occuper plusieurs emplois pour dégager un revenu décent ! Le notion de progrès me semble étroitement tributaire du choix de société.