L’industrie textile en France s’est spécialisée sur le luxe et les textiles techniques

L’industrie textile représente aujourd’hui 2 % de la valeur ajoutée de l’industrie manufacturière en France et emploie 103 000 salariés, selon une note de l’INSEE. En 2015, la valeur de la production textile s’élève à 16,4 milliards d’euros

En vingt ans, elle a perdu les deux tiers de ses effectifs et plus de la moitié de sa production. Désormais, la France importe massivement des produits « textiles », surtout des vêtements et des chaussures, dont la moitié provient d’Asie et un tiers d’Europe. En 2015, la France importe pour 36,5 milliards d’euros de produits textiles, et en même temps,  elle   exporte pour 22,0 milliards d’euros.

Le recours à la sous-traitance est important, y compris au-delà des frontières. De la fabrication des matières premières à la confection des produits, les activités textiles se prêtent à la division des tâches. En moyenne, en 2015, 40 % de la production textile française a été confiée à un sous-traitant

La production française s’organise principalement autour de groupes textiles de 250 salariés ou plus, surtout des multinationales. Ces groupes sont spécialisés dans l’élaboration d’articles de luxe, comme ceux de la maroquinerie, ou dans la production en propre de textiles à forte valeur ajoutée, comme les textiles techniques utilisés notamment dans l’aéronautique et l’automobile.

Dans l’habillement, l’activité industrielle restant en France est majoritairement celle de donneurs d’ordre industriels vers des sous-traitants étrangers.

Au Sommaire de l’industrie textile en France

  1. Les produits français : traditionnels, mais aussi innovants
  2. Des échanges extérieurs dominés par l’importation de vêtements et de chaussures en provenance d’Asie
  3. Sous-traitance : généralisée et internationale dans l’habillement, marginale pour les textiles techniques
  4. Un tissu économique composé de PME organisées en groupe
  5. Un autre facteur d’internationalisation : le poids des multinationales
  6. Des modèles productifs différenciés
  7. Des unités légales aux groupes
  8. Modèle de production de biens « sans usine »
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