Par un travail comparatif de grande portée, Dubet, Duru-Bellat et Vérétout établissent une relation entre les sociétés et leurs systèmes scolaires. Ils dénoncent les effets indésirables de l’idéologie du mérite et le poids du diplôme sur les destins des individus. Le détour par la comparaison internationale, qui bouscule salutairement les tabous de l’école républicaine, rend discutables certaines conclusions. Philippe Coulangeon dans la vie des idées propose une analyse de cette démarche comparative
En réponse à ce compte rendu de Philippe Coulangeon, François Dubet, Marie Duru-Bellat et Antoine Vérétout ont souhaité réagir pour réaffirmer que l’école ne doit pas représenter la seule voie d’accès au « salut » social.
François Dubet, Marie Duru-Bellat et Antoine Vérétout, Les sociétés et leur école. Emprise du diplôme et cohésion sociale, Paris, Le Seuil, 2010.
1 Commentaire
je partage totalement : arretons cette politique spectacle permanente qui ne prend des décisions que sous le coup de l’émotion, ou sous l’emprise de la peur