En mars 2019, le nombre total de créations d’entreprises tous types d’entreprises confondus est en hausse (+1,3 % après -1,3 % en février, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables), constate l’INSEE dans une récente note. Les créations d’entreprises classiques continuent d’augmenter (+2,0 % après +1,7 %) et les immatriculations de micro-entrepreneurs rebondissent légèrement (+0,5 % après -4,4 %).
En données brutes, le nombre cumulé d’entreprises créées au cours des douze derniers mois augmente de nouveau fortement (+17,3 % après +16,9 % en février et +16,9 % en janvier). Tous les types de créations sont en hausse : les immatriculations de micro-entrepreneurs (+28,5 %), les créations d’entreprises individuelles classiques (+15,5 %) et, dans une moindre mesure, celles de sociétés (+4,0 %).
Sommaire de la note les entreprises crées en mars 2019 en hausse
- +17,3 % sur les douze derniers mois
- Essor des créations dans les transports et l’entreposage sur les trois derniers mois
- Plus de deux créations sur cinq sont des demandes d’immatriculations de micro-entrepreneurs
- Révisions
Parallèlement dans une autre note, l’INSEE constate que pour les entreprises créées en 2014 : trois sur quatre sont encore actives trois ans après leur création : en effet 75 % des entreprises créées au premier semestre 2014, hors régime de l’autoentrepreneur, sont encore actives, soit 3 points de plus que pour la génération 2010. Cette augmentation de la pérennité peut s’expliquer par une conjoncture économique plus favorable. Elle est portée par trois secteurs d’activité : la construction, le commerce et l’hébergement et restauration. Dans ces secteurs, les entreprises restent cependant moins pérennes que la moyenne. À l’opposé, les entreprises du secteur « enseignement, santé humaine et action sociale » sont toujours les plus pérennes.
Au-delà du secteur d’activité, le statut juridique de l’entreprise joue un rôle déterminant : les sociétés résistent mieux que les entreprises individuelles. Un créateur ayant une expérience dans le métier réussira mieux qu’un créateur sans expérience. Les chances de pérennité augmentent aussi avec les moyens investis au démarrage. En revanche, elles sont plus faibles dans les grandes agglomérations que dans les zones rurales.
Au bout de trois ans, six entreprises pérennes sur dix se déclarent satisfaites de leur dernier exercice financier. Le bilan en matière d’emploi des entreprises créées au premier semestre 2014 est neutre entre 2014 et 2017 : les créations d’emploi dans les entreprises pérennes compensent les pertes dues aux cessations d’entreprises.
Sommaire de la note Les entreprises crées en 2014 trois ans après
- La pérennité est plus élevée que celle des entreprises créées en 2010
- Les sociétés sont beaucoup plus pérennes que les entreprises individuelles
- La pérennité est élevée dans la santé, les transports et le soutien aux entreprises
- La pérennité progresse fortement dans la construction, le commerce et l’hébergement-restauration
- Plus les moyens engagés au démarrage sont importants, plus les entreprises sont pérennes
- La pérennité augmente avec l’expérience du créateur
- Les chances de pérennité diminuent avec la taille de l’unité urbaine
- L’emploi est stable trois ans après la création
- Six entreprises pérennes sur dix sont satisfaites de leur dernier exercice financier
- Une entreprise pérenne sur trois a souvent rencontré des problèmes de trésorerie
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