Il y a plusieurs années l’hôpital des Jacinthes de Déville lès Rouen, qui accueille des personnes âgées dépendantes, s’est engagé dans une opération de reconstruction, avec plusieurs objectifs : humanisation de l’accueil avec uniquement des chambres individuelles, et des équipements médicaux adaptés pour l’accueil des personnes âgées les plus dépendantes, en faisant plus qu’une simple maison de retraites (EHPAD).
Cette reconstruction après de longues négociations avec le Conseil Général et les services de l’Etat (DDASS), a été validée et financée. Elle est maintenant bien engagée : les travaux avancent bien et devraient s’achever au début de l’année 2010.
Or, des informations persistantes , non officielles laissent entendre qu’une prochaine décision des services de l’Etat pourrait conduire à la suppression de 50 lits USLD (unité de soins longue durée), sur lesquels sont fondés ce projet. Le conseil d’administration de l’hopital avait déjà, il y a quelques mois, refusé d'envisager une telle décision de concentrer sur le CHUR ces lits USLD.
A quelques mois de l’ouverture d’un tel hôpital neuf, ce serait évidement un véritable coup de tonnerre :
D’une part elle traduirait un gachis d’argent public peu compréhensible en cette période de rareté des deniers publics.
Elle serait totalement incomprise des familles alors qu’il manque tant de lits médicalisés pour les personnes les plus dépendantes, et que leur concentration au CHUR ne permet pas la nécessaire proximité d’accueil des personnes agées et de leur famille.
Elle serait mal perçue de la part des habitants de la Vallée du Cailly qui voient déjà la fermeture de trop de services publics : fermetures de classes, fermeture de bureaux de police, réduction des services de la Poste..
J’ai immédiatement saisi Monsieur le Préfet et les Parlementaires pour que ce « mauvais coups » fait à un tel projet, soit empéché.
2 Commentaires
Quel gachis ! alors que tant de familles cherchent une place pour un proche !
On se demande qui propose des décisions de ce type,à ce point couper des réalmités ?
Qui prend une telle décision dans les services de l’État?