Oct 08

La filière automobile en Haute Normandie : combien de divisions ?

ImagesCAX1UN2TLa filière désigne couramment l'ensemble des activités complémentaires qui concourent, d'amont en aval, à la réalisation d'un produit fini. La filière automobile intègre plusieurs branches, de la transformation de l'acier à l'assemblage du véhicule en passant par la fabrication des équipements.

 Cette étude, qui associe l'Insee et la Direccte, s'inscrit dans une démarche novatrice pour la région. Elle vise à caractériser l'emploi des unités qui participent au processus de production en s'appuyant sur une expertise des particularités régionales.

 La filière automobile haut-normande se distingue par l'empreinte du constructeur Renault, le plus gros employeur industriel de la région. 8 600 salariés travaillent pour le groupe, dans ses usines, ses plateformes logistiques ou son technocentre. Le cycle de production des véhicules met en jeu de nombreux acteurs dans des secteurs d'activité diversifiés : des équipementiers, des fabricants de pièces ou de machines spéciales mais aussi des prestataires de services ou de conseil.

 Les sites les plus importants sont implantés le long de la Seine avec un fort agglomérat autour des deux principales unités de Renault à Cléon et à Sandouville. La structure d'emploi est très ouvrière. Les niveaux de salaires sont inférieurs à ceux de l'industrie régionale sauf pour les qualifications les plus basses. La forte part de salariés de plus de cinquante ans dans la construction automobile laisse présager une importante recomposition du personnel à l'horizon 2020.

La filière fait aussi appel à la main-d'œuvre intérimaire, essentiellement des ouvriers qualifiés. La politique salariale est attractive à l'embauche, la formation est peu tournée vers l'alternance.

 Sommaire • Une production largement externalisée • Le secteur tertiaire est aussi une composante de la filière • L'emploi est concentré dans des établissements de grande taille • Les sites les plus importants sont implantés le long de la Seine • Un poids important de la filière au sein des petites zones d'emploi de Bernay et de Vernon-Gisors • Des équipementiers proches des usines Renault • Une main-d'oeuvre ouvrière peu qualifiée dans la construction automobile • La filière fait appel aux ouvriers intérimaires plutôt qualifiés • À l'horizon 2020, de nombreux départs en retraite dans la construction automobile • Des salaires inférieurs à l'industrie dans les professions les mieux formées • Les jeunes sont mieux payés à l'embauche que dans l'industrie • Un jeune cadre sur deux travaillant dans le noyau de la filière n'habitait pas la région cinq ans auparavant • Peu de contrats en alternance dans la filière automobile haut-normande

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