Le Parlement a définitivement adopté une proposition de loi visant à prendre en compte de nouveaux indicateurs de richesse, et pas seulement le PIB, dans le pilotage des politiques publiques.
C’est un sujet que nous avions déjà évoqué ici ,et pour lequel la commission européenne a déjà fait sur ce point des propositions.
Le texte qui ne comprend qu’un article prévoit que le gouvernement remette chaque année au Parlement début octobre, au début de la discussion budgétaire, un rapport « présentant l’évolution, sur les années passées, de nouveaux indicateurs de richesse, tels que des indicateurs d’inégalité, de qualité de vie et de développement durable ». Les principales réformes passées, en cours et à venir, seraient aussi examinées au regard de ces critères.
« On critique le PIB, devenu l’étalon de la vie économique ; il serait toutefois vain de prétendre le remplacer par un nouvel indice synthétique », a dit le secrétaire d’Etat chargé du budget, Christian Eckert. « En revanche, comme le propose cette proposition de loi, il est utile de le compléter pour éclairer tel ou tel aspect de la vie sociale », a-t-il ajouté.
Les nouveaux indicateurs de richesse ne manquent pas, mais ils manquent parfois de visibilité. D’où l’intérêt de cette proposition de loi, qui vise à renforcer la pertinence et à prévoir leur actualisation et leur suivi .
Cette proposition de loi nous permet tout juste de nous inscrire dans les pas de nos voisins anglais, belges et allemands, dont le gouvernement ou le Parlement met déjà en œuvre, à l’heure actuelle, le débat public autour des indicateurs complémentaires.
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