Le conseil maritime après 3 ans d’un premier mandat, vient d’être renouvelé. J’y représente la région Haute Normandie. J’ai déjà évoqué ici ses missions : Il émet des recommandations sur l’utilisation, l’aménagement, la protection et la mise en valeur des littoraux et de la mer, d’identifier les secteurs naturels à protéger et les secteurs propices au développement des activités économiques. Il rend des avis sur ces sujets qui sont pris en compte par l’État dans la conduite de sa politique maritime.
Il a été créé un conseil maritime de façade pour chacune des quatre façades métropolitaines, ainsi définies :
1. La façade « Manche Est-mer du Nord », correspondant aux littoraux et espaces marins situés au droit des côtes des régions Nord – Pas-de-Calais, Picardie, Haute-Normandie et Basse-Normandie ;
2. La façade « Nord Atlantique-Manche Ouest », correspondant aux littoraux et espaces marins situés au droit des côtes des régions Bretagne et Pays de la Loire ;
3. La façade « Sud Atlantique », correspondant aux littoraux et espaces marins situés au droit des côtes des régions Poitou-Charentes et Aquitaine ;
4. La façade « Méditerranée », correspondant aux littoraux et espaces marins situés au droit des côtes des régions Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse.
J’ai l’honneur d’avoir été réélu à la présidence de la commission permanente de ce conseil, que je vice-présiderais aux côtés du Préfet de Haute Normandie et du Préfet maritime de la manche.
Par ailleurs j’ai été élu pour représenter ce conseil de façade au conseil national de la mer.
Ce conseil a engagé un travail très important à travers le document stratégique de façade, qui nous permettra d’élaborer une véritable planification de la Manche et de sa façade littorale. Les multiples usages de cette mer la plus fréquentée du globe doivent être mieux organises : pêche, ports, éoliennes, navigation, tourisme, protection de la flore et de la faune marine, extraction de granulats, …doivent être organisés dans ce qui sera l’équivalent d’un SCOT, pour l’organisation des usages et des activités dans nos territoires.
L’enjeu est d’organiser tous ces usages dans une perspective de de développement durable. Selon les directives européennes, chaque pays doit élaborer un tel cadre. Bien sur l’enjeu majeur est que la Manche, puisse être portée par des documents stratégiques français et anglais compatibles et cohérents : un travail nécessaire mais difficile, tant les différences administratives, culturelles et politiques sont grandes entre nos deux pays. Mais l’avenir de la Manche en dépend !
2 Commentaires
Dominique
Qu’il faille réglementer pour éviter les conflits d’usage est une évidence.Mais attention de ne pas trop en faire.
Le président de la fondation Belem que je suis peux dire que l’excès de réglementation que nous avons en France nous ridiculise aux yeux de peuples marins comme les britanniques et les hollandais
Amicalement
Nicolas Plantrou
Auteur
je n’ai pas volontairement utiliser le mot réglementation ! mais « stratégie », « organisation », « concertation »….qui sont nécessaires pour une utilisation durable de la mer ; ceci n’exclut pas évidemment des réglementations , si elles sont partagées!