Alors que le récent rapport Notat-Sénard soulève la question de la responsabilité environnementale de l’entreprise, l’INSEE évalue qu’en 2016, en France, un quart des entreprises reconnaissent spontanément que leur activité a un impact fort ou très fort sur l’environnement.
Parmi les huit types d’impacts de leur activité sur l’environnement, les entreprises citent le plus souvent la production de déchets ; 14 % des entreprises de 20 salariés ou plus estiment que leur activité a un impact « fort » ou « très fort » sur la production de déchets. Viennent ensuite le changement climatique et les émissions de gaz à effet de serre (9 % des entreprises), puis la pollution de l’air et les nuisances sonores (8 %). Peu d’entreprises estiment que leur activité a un impact « fort » ou « très fort » sur la perte de la biodiversité ou sur la pollution des sols (respectivement 3 % et 4 %).
Cette prise de conscience conduit les entreprises à agir en faveur de l’environnement : celles qui reconnaissent le plus d’impacts sont aussi celles qui prennent le plus de mesures. C’est le cas notamment dans les secteurs de l’énergie et de l’environnement, des transports, mais aussi de l’immobilier, de l’agroalimentaire et de la restauration. Les démarches les plus fréquemment engagées en faveur de l’environnement concernent les économies de moyens mis en œuvre dans le processus de production. Néanmoins, les entreprises établissent peu souvent des programmes formels, suivis dans le temps, de ces actions.
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Sommaire
- Évaluer l’impact de son activité sur l’environnement, le premier pas d’une démarche environnementale
- Dans l’énergie et l’environnement, les transports et l’entreposage, la construction, les entreprises reconnaissent des impacts forts sur l’environnement
- Les actions les plus répandues sont les économies de moyens dans les processus de production
- Les comportements des entreprises diffèrent selon leur taille, leur impact sur l’environnement…
- … et leur secteur d’activité
- Les filiales de groupes sont plus engagées, les entreprises exportatrices pas nécessairement
- Au-delà des déclarations, quelles mesures sont effectivement prises ?
- Gestion économe des ressources autres que l’énergie : 47 % des entreprises se disent « engagées »
- Tenir compte du risque du « greenwashing»
- La responsabilité sociétale des entreprises (RSE)
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