Au 1ᵉʳ janvier 2015, selon l’INSEE, la France (hors Mayotte) compte 35,2 millions de logements, en dehors des locaux d’hébergements dans les résidences offrant des services spécifiques. Entre 2010 et 2015, ce parc de logements augmente de 1,1 % par an, soit deux fois plus vite que la population. Ceci représente 374000 logements nouveaux. La progression du parc était de 290 000 unités de 1990 à 1999 et de 364 000 unités de 1999 à 2010.
La progression des résidences principales (29 millions en 2015) génère les deux tiers de cette croissance avec comme premier moteur la croissance démographique, notamment en périphérie des principales villes-centres. La réduction de la taille des ménages s’atténue et n’explique plus que 28 % de l’augmentation du parc, contre 61 % entre 1990 et 1999. La baisse tendancielle de la taille des ménages s’est atténuée au tournant des années 2010. En 2015, on dénombre 2,23 personnes par logement, contre 2,27 en 2010 et 2,59 en 1990
L’accueil de nouveaux habitants est le premier moteur du développement des résidences principales et, par là même, du parc de logements.
L’évolution des comportements de cohabitation constitue une deuxième source de progression. En effet, les mises en couples plus tardives, les ruptures d’union, l’augmentation du nombre de familles monoparentales, l’allongement de l’espérance de vie induisent mécaniquement une diminution de la taille des ménages. Il faut donc plus de logements pour héberger le même nombre de personnes.
La vacance de logements a beaucoup augmenté depuis 2010 (+ 3,4 % par an) expliquant désormais 23 % du nombre de logements supplémentaires. En France, 2,8 millions de logements sont vacants, soit un taux de vacance de 8 % en 2015. La vacance est marquée dans les villes-centres et plus faible en périphérie. Elle est moins prégnante dans les aires urbaines des métropoles régionales, notamment celles où le marché de l’immobilier est tendu.
En 2015, dans l’aire urbaine de Rouen, qui regroupe 663000 habitants, on enregistre 24193 logements vacants soit 7,4 %
A noter qu’en Normandie , le parc de logements s’accroit 5 fois plus vite que la population
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Sommaire
- Le parc de logements augmente deux fois plus vite que la population
- Depuis 2010, les résidences principales n’expliquent plus que les deux tiers de la croissance du parc de logements
- Le dynamisme démographique, premier moteur de croissance du parc
- La progression du nombre de résidences secondaires ou occasionnelles contribue sensiblement à la croissance du parc
- Un cinquième de la variation du parc de logements est lié à l’augmentation de la vacance
- Plus de vacance de logements dans les villes-centres qu’en périphérie
- Une vacance moins marquée dans les capitales régionales et les zones tendues
- Décomposition de la croissance de logements
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