Fin 2016, en France, 3,2 millions de personnes exercent une activité non salariée, dont 0,4 million dans le secteur agricole. Hors secteur agricole, 31 % des non-salariés sont micro-entrepreneurs. Entre 2015 et 2016, les effectifs de micro-entrepreneurs progressent de nouveau fortement et ceux de non-salariés classiques diminuent pour la troisième année consécutive.
Toutes catégories confondues, la moitié des non-salariés se concentre dans le commerce et l’artisanat commercial (19 %), la santé (17 %) et la construction (13 %)
Hors secteur agricole, la population non salariée croît de nouveau en 2016 : + 0,3 % , après + 0,7 % en 2015 et + 0,2 % en 2014. Ces hausses sont nettement plus modérées que les années précédentes (+ 4,9 % par an en moyenne entre 2010 et 2013) : d’une part le nombre de non-salariés « classiques » baisse pour la troisième année consécutive (– 2,7 % en 2016) ; d’autre part, la progression du nombre de micro-entrepreneurs est moins vive depuis 2014.
Les non-salariés classiques représentent 1,9 million de personnes fin 2016, dont 57 % sont entrepreneurs individuels et 43 % gérants majoritaires de sociétés.
En 2016, les non-salariés classiques des secteurs non agricoles perçoivent en moyenne 3 440 euros par mois, de 1 120 euros dans le commerce de détail hors magasin à 8 620 euros pour les médecins et les dentistes.
En moyenne, 9 % des non-salariés classiques déclarent un revenu nul, car ils n’ont pas dégagé de bénéfices ou ne se sont pas versés de rémunération. Cette part varie de moins de 2 % pour les professionnels de santé et les pharmaciens, à plus de 20 % dans les arts et spectacles et les activités immobilières.
À secteur donné, les femmes gagnent en moyenne un tiers de moins que les hommes. Les micro-entrepreneurs retirent en moyenne 450 euros mensuels de leur activité. Entre 2015 et 2016, le revenu d’activité moyen des micro-entrepreneurs augmente de 3,4 %, celui des non-salariés classiques progresse de 2,7 %. Ces hausses concernent presque tous les secteurs d’activité.
Hors revenus nuls, les disparités de revenu d’activité sont plus marquées que pour les salariés du privé : un non-salarié classique sur dix gagne moins de 500 euros par mois ; ce seuil est 1,7 fois plus élevé pour les salariés du privé. En haut de l’échelle des rémunérations, un non-salarié classique sur dix perçoit plus de 8 090 euros par mois. Ce montant est 2,3 fois supérieur au rang équivalent chez les salariés du privé.
Sommaire de la note les revenus des non salariés
- Fin 2016, 3,2 millions de personnes exercent une activité non salariée
- Les effectifs augmentent modérément en 2016
- Le nombre de micro-entrepreneurs accélère à nouveau
- Les disparités de revenu d’activité sont particulièrement marquées parmi les non-salariés
- Le revenu d’activité moyen des non-salariés augmente de 2,7 % en 2016
- L’évolution de la répartition des non-salariés par secteur contribue à la hausse du revenu d’activité moyen
- À secteur égal, les femmes gagnent un tiers de moins que les hommes
- Les revenus d’activité des non-salariés du secteur agricole
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