Juil 25

L’industrie manufacturière en 2018 ralentit, mais le déficit commercial se stabilise

En 2018, la valeur ajoutée de l’industrie manufacturière est quasi stable en volume, selon l’INSEE.

 Elle ralentit par rapport aux années précédentes, de façon plus marquée que pour le reste de l’économie.

 Les activités les plus dynamiques sont l’industrie pharmaceutique et la fabrication de matériels de transport.

 La production en volume des industries agroalimentaires est de nouveau orientée à la hausse grâce aux vins.

 Le déficit commercial se stabilise malgré la hausse du cours du pétrole et l’appréciation de l’euro. En dépit d’une appréciation de l’euro par rapport au dollar, les exportations en volume de biens manufacturés augmentent de 3,6 % en 2018, plus rapidement que les importations (+ 2,5 %). Les exportations progressent fortement dans la construction de matériel ferroviaire, avec l’inauguration de la première ligne grande vitesse au Maroc, dans la construction navale avec la livraison de deux paquebots, dans l’armement (armes, véhicules, avions) et les activités liées à l’industrie du luxe (joaillerie, cuir, habillement, parfum, etc.).

Les importations se sont tassées avec la faiblesse de la demande intérieure. Néanmoins, elles sont plutôt dynamiques pour les machines agricoles, le matériel ferroviaire, les équipements automobiles et la réparation et l’installation de machines et d’équipements.

 Les entreprises freinent leur recours à l’intérim et créent des emplois. En 2018, 2,8 millions de salariés travaillent dans l’industrie manufacturière, soit 11 % de l’ensemble de l’économie. Ce secteur crée des emplois en 2018 (+ 6 700, soit + 0,2 % en un an), après une longue période de baisse

Sommaire de la note industrie en 2018

  1. Peu de croissance économique pour l’industrie manufacturière
  2. Un ralentissement de la production dans la plupart des branches manufacturières
  3. Redressement de la production dans les industries agroalimentaires
  4. La demande intérieure en produits manufacturés est en berne
  5. En volume, les exportations de biens manufacturés sont plus dynamiques que les importations
  6. En valeur, le déficit commercial est stable
  7. L’industrie manufacturière crée des emplois et freine le recours à l’intérim
  8. Peu de gains de productivité en 2018
  9. Une production de 799 milliards d’euros
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