C’était ce matin la commémoration de la rafle du « Vélodrome d’Hiver » à Paris, et au delà la journée instituée par la loi du 10 juillet 2000 pour permettre de se souvenir des hommes, des femmes et des enfants persécutés par la politique xénophobe et raciste imposée, entre 1940 et 1945, par les forces d’occupation en collaboration avec le gouvernement dit de l’Etat français installé à Vichy, en zone libre.
Aux cotés de Monsieur Le Préfet et de Valérie Fourneyron, Députée Maire de Rouen, j’avais l’honneur de représenter la Région, pour le dépôt de gerbe devant la plaque des déportés rue du donjon à Rouen . Moment d’émotion partagée avec les représentants de la communauté juive, et tous les représentants des autorités civiles et militaires présents.
Cette journée associe, dans notre mémoire commune, les « Justes de France » qui ont recueilli, protégé ou défendu sur notre territoire, au péril de leur propre vie et sans aucune contrepartie, une ou plusieurs personnes menacées de génocide
Moment symbolique en cette période ou le racisme, le rejet de l’étranger, le populisme sont trop présents dans le débat public. Un moment où l’on ressent plus encore la force de la démocratie pour faire respecter les minorités, pour protéger les innocents. En tout cas un moment ou plus que jamais les valeurs de la République de Liberté, d’Egalité et de Fraternité prennent du sens, et pour lesquelles on ne peut transiger.
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