L'école ne peut assumer seule la mission éducative, les parents ont aussi un rôle à jouer ! Une chose est sûre, qu’on l’approuve ou pas, dans leur grande majorité, les enfants qui réussissent à l’école sont aidés à la maison. Le livre de Alain Sotto et Varinia Oberto, «Donner l'envie d'apprendre» propose d’aider dans le métier de parents.
Il aborde autrement le travail à la maison, explore les capacités et savoir-faire indispensables à l'épanouissement des enfants et présente des stratégies pour éveiller chez eux le désir d'apprendre. A la base de tout effort, il existe un intérêt ou une nécessité : aussi l’apprentissage doit-il avoir un sens pour l’enfant.
Accompagner un enfant, c’est lui permettre d’avoir suffisamment de confiance en soi pour oser se tromper et réfléchir, c’est promouvoir le plaisir et l’intérêt des apprentissages afin que lui vienne le goût de l’effort. Accompagner un enfant, c’est l’aider à tisser des liens entre ce qu’il apprend à l’école et ce qu’il découvre dans la vie quotidienne pour donner un sens à tout ce savoir.
Les parents sont des interlocuteurs. Curieux de ce que l’enfant exprime, ils l’aident à trouver des réponses à ses interrogations. Ils sont à même de le soutenir face à ses incertitudes ou à ses découragements. Du désir de savoir à la décision d’apprendre, le chemin est complexe pour l’enfant. La confiance en ses capacités joue un rôle dans la motivation et les résultats d’une activité.
Tripler sa première n’a pas empêché Alain Sotto de devenir psychopédagogue. Parce qu’il a fait partie des cancres, il leur a dédié un site www.cancres.com truffé de techniques éprouvées pour les mener à la réussite. Cet ancien formateur voudrait y associer les professeurs pour lutter ensemble contre l’échec scolaire.
1 Commentaire
Il me semble – l’auteur de ce livre sûrement intéressant en parle peut-être – que les parents doivent “donner l’exemple” ; à savoir (selon évidemment leurs disponibilités, à chacun d’inventer) apprendre eux-mêmes ou “réviser”, ceci devant leurs enfants : une langue étrangère, un instrument de musique, des maths…Ne pas seulement dire à leurs enfants : “il faut lire” mais lire devant eux, parler avec eux de leurs lectures, de l’actualité.
L’idéal est selon moi que les parents demandent eux-mêmes à leurs enfants de leur apprendre, donc renversent les rôles : “peux-tu m’expliquer ce que tu as appris aujourd’hui en anglais, en biologie, en calcul, etc”
Il y a une question par ailleurs un peu sous-estimée à mon avis : les nombreux parents étrangers ou d’origine étrangère qui maîtrisent mal le français. Ce “handicap” risque de se transmettre au moins partiellement à leurs enfants, donc leur rendre plus difficile leur parcours scolaire. Il faudrait, selon moi, organiser avec tact, mais de manière clairement incitative de nombreux « cours » de français pour adultes. L’Etat et les collectivités territoriales pourraient donner l’exemple. Dans l’administration où je travaille, beaucoup de dames chargées de l’entretien (salariées d’ailleurs par des entreprises sous-traitantes) parlent très mal français et sans doute ne l’écrivent pas ou peu. Or elles ont des enfants scolarisés qui suiventIl me semble – l’auteur de ce livre sûrement intéressant en parle peut-être – que les parents doivent “donner l’exemple” ; à savoir (selon évidemment leurs disponibilités, à chacun d’inventer) apprendre eux-mêmes ou “réviser”, ceci devant leurs enfants : une langue étrangère, un instrument de musique, des maths…Ne pas seulement dire à leurs enfants : “il faut lire” mais lire devant eux, parler avec eux de leurs lectures, de l’actualité.
L’idéal est selon moi que les parents demandent eux-mêmes à leurs enfants de leur apprendre, donc renversent les rôles : “peux-tu m’expliquer ce que tu as appris aujourd’hui en anglais, en biologie, en calcul, etc”
Il y a une question par ailleurs un peu sous-estimée à mon avis : les nombreux parents étrangers ou d’origine étrangère qui maîtrisent mal le français. Ce “handicap” risque de se transmettre au moins partiellement à leurs enfants, donc leur rendre plus difficile leur parcours scolaire. Il faudrait, selon moi, organiser avec tact, mais de manière clairement incitative de nombreux « cours » de français pour adultes. L’Etat et les collectivités territoriales pourraient donner l’exemple. Dans l’administration où je travaille, beaucoup de dames chargées de l’entretien (salariées d’ailleurs par des entreprises sous-traitantes) parlent très mal français et sans doute ne l’écrivent pas ou peu. Or elles ont des enfants scolarisés qui suivent les mêmes programmes que leurs camarades francophones familialement.