Le traité de Lisbonne entrera officiellement en vigueur le 1er décembre prochain. Le Groupe des Socialistes et Démocrates au Parlement européen se félicite de la ratification du traité de Lisbonne, et souligne que l'Union européenne deviendra, avec la mise en application du nouveau Traité, plus efficace, plus cohérente, plus prospère et plus visible sur la scène internationale. Il renforcera les pouvoirs du Parlement européen et par conséquent la légitimité démocratique de l'Union, a rajouté Martin Schulz
Les Etats doivent maintenant désigner une personne pour présider le conseil Européen, qui réunit les 27 Etats, et un représentant aux affaires étrangères. Situation étrange en Europe, et en France en particulier ou ce type question suscite peu de débat, peu de prises de position des responsables politiques. C’est révélateur d’une certaine impuissance française a pesé sur le cours des affaires européennes. Aucun débat sur le comment faire vivre nos nouvelles institutions, sur les orientations à leur donner.
Sur les personnes un mouvement d’opinion modeste se dessine pour qu’une femme soit nommée à un de ces deux postes et qu’elles soient plus présentes dans la future commission.
On voit bien que ces choix s’inscrivent dans des équilibres multiples : entre « petites » et « grands » pays, entre les plus Européens et les eurosceptiques, entre la droite et la gauche.
Tony Blair a longtemps paru être favori : les plus européens y ont vu une provocation ! Le risque est réel de choisir des personnalités qui ne « dérangent pas » les chefs d’Etat. C’est pourtant un premier test du fonctionnement « à venir » des institutions européennes : aura-t-on un vrai porte parole des Etats Européens ? Un homme de compromis plus animateur que décideur ?
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