Un document du Forum de la gestion des villes donne une vision globale de la situation fiscale des 41 plus grandes grandes collectivités locales françaises en 2015.
Après trois années consécutives de pause fiscale, l’année 2015 est marquée par la reprise modérée du recours au levier fiscal des grandes villes et de leurs groupements. En 2015, la hausse moyenne des taux des taxes ménages s’élève ainsi à +1,8%. Cette hausse est inférieure à celle observée à la même période du précédent cycle municipal (+5,1% en 2009) mais est en revanche plus soutenue qu’en 2002 (+0,6%).
En 2015, plus d’un tiers des villes et de leurs groupements (37%) ont fait le choix d’augmenter leur taux d’imposition (15 collectivités). En 2002 et 2009, ils étaient respectivement 29% et 68% dans ce cas.
Ainsi le taux de taxe d’habitation augmente de 5% à Bordeaux , de 4% à Lyon, de 4,9% à Marseille, 3% à Strasbourg, et de 15% à Toulouse, de 4,2% à Tours
Les taux de taxe foncière sur le bâti augmentent de 5% à Bordeaux, de 23,3% à Lille , de 6,2% à Lyon, de 4,9% à Marseille, de 15% à Toulouse, de 4,2% à Tours.
En cumulé, villes et leur intercommunalité , et globalement, les taux d’imposition locale augmentent ainsi de 4,3% à Bordeaux , de 8,8% à Lille, de 5% à Lyon, de 3,6% à Marseille, de 3,1% à Mulhouse, de 4,1% à Strasbourg, de 12,3ù à Toulouse et 3,5% à Tours
A noter que dans notre région les taux de Rouen et du Havre ne bougent pas et même baissent très légèrement (-0,8%) à Caen.
A noter que l’évolution des taux évoquée ici s’ajoute à l’augmentation de 0,9% votée par le parlement pour toutes les bases d’imposition dans les communes, qui ne votent que les taux.
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